lundi 6 août 2012

L'injection électronique essence d'une voiture


L'injection d'essence, d'abord mécanique dans les années 1960, a marqué un net progrès en matière de précision du dosage du mélange carburé par rapport au carburateur classique. Un autre pas en avant a été réalisé avec l'injection électronique apparue au début des années 1970; l'apport de l'électronique permet de régler la richesse du mélange avec une précision et une efficacité exceptionnelle. Le rendement du moteur s'en est trouvé encore accru. Seule l'injection électronique permet aujourd'hui de satisfaire aux normes antipollution.

Principes de fonctionnement

Dans ce système, l'essence est délivrée aux injecteurs sous une pression constante, ces derniers étant commandés électromagnétiquement. La dose de carburant délivrée par un injecteur dépend donc du temps pendant lequel il est maintenu ouvert. Un capteur électrique est monté dans la pipe d'admission et envoie un signal plus ou moins puissant suivant la vitesse de l'air qui pousse sur son volet. La puissance de ce signal est transmise au boîtier de commande électronique (qui remplace ici la pompe à injection classique) qui à son tour agit plus ou moins longtemps sur la durée d'ouverture des injecteurs en fonction de la puissance de ce signal. Une injection électronique est donc plus simple qu'une injection mécanique, mais aussi plus fiable et plus précise (en France, Citroën a été le premier à adopter ce dispositif sur la DS 21 dès 1972).

Des dispositions annexes assurent les dosages pour le ralenti et pour le régime de puissance maximum : un capteur pour chacun de ces régimes extrêmes est placé dans la pipe d'admission et dose le mélange en conséquence. Enfin, un capteur thermostatique enrichit le mélange carburé pour faciliter les démarrages à froid.

Voir le schéma des systèmes D. Jetronic 


Les avantages

La très grande précision de la carburation ainsi obtenue a permis, du moins en partie, de diminuer la pollution atmosphérique due aux émissions de monoxyde de carbone

La sonde Lambda

L'analyse des gaz d'échappement permet à la fois d'apprécier le réglage du moteur et de mesurer le taux d'émission des gaz toxiques. Volvo, sensibilisée très tôt aux problèmes de pollution par l'opinion publique suédoise, a mis au point sur le prototype "Lambda" une injection électronique équipée d'un capteur spécial placé dans le tuyau d'échappement; ce capteur est relié au boîtier de contrôle de l'injection et dose la richesse du mélange suivant l'analyse des gaz d'échappement. Le degré de précision obtenu avec un tel système est d'un niveau rarement atteint. Avec la généralisation des pots d'échappement catalytiques la sonde lambda a équipé progressiovement tous les véhicules. À base de dioxyde de zirconium, cette sonde lambda a été inventée par l'ingénieur Allemand W. Nernst.



Un article de autobrico.com 

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